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Articles parus dans le Peuple Valaisan en 2018

La Tribune du Conseiller National | Publié le 5 octobre 2018

Le 25 novembre prochain auront lieu dans notre canton les élections à la Constituante, que le PS demandait depuis des années. L’objectif sera, durant ces 4 prochaines années, de réécrire notre Constitution cantonale datant de 1907. Le Valais est en effet un des trois seuls cantons suisses, avec Appenzell Rhodes-Intérieures et Zoug, à être doté d’une Constitution de plus de cent ans.

En un siècle, le Valais s’est
totalement transformé et notre texte fondateur n’est plus à l’image de la réalité du canton. Les anachronismes sont évidemment nombreux. Mais ce qui dérange, ce sont surtout tous les sujets que notre Constitution n’aborde pas, tout ce qu’elle ne dit pas : l’égalité entre femmes et hommes, les droits des enfants, la politique d’intégration, la protection des données, la liberté syndicale, la protection de l’environnement, la promotion du bilinguisme, la politique des aînés, etc... La réécriture de la Constitution a permis de beaux succès dans les autres cantons romands, en inscrivant notamment le droit de vote des étrangers établis durablement dans la région. Mais cette Constituante, en plus de permettre un renouvellement politique et un processus participatif, pourrait introduire d’autres principes fondateurs, notamment en termes de droits humains, d’éducation (pourquoi par les écoles à horaire continu ?), de mobilité, de politique familiale, et de service public.

Dans chaque district, des listes
«Parti socialiste et Gauche citoyenne» ont été lancées. Avec 47% de candidatures féminines, elles vont au-delà de nos nouveaux statuts sur la parité femmes-hommes (40% minimum de chaque sexe) et sont composées de candidat-es de tous les âges et de tous les horizons professionnels. Contrairement à la plupart des autres listes de partis, elles sont représentatives de la population valaisanne. J’ai pu rencontrer ces dernières semaines une grande partie de nos candidat-es et j’ai été impressionné par la qualité de ces personnes et la diversité des profils. Cela prouve le dynamisme du PS et est de bon augure pour la suite.

A la qualité des candidat-es s’ajoute un graphisme soigné et des thématiques parlantes pour la population (éducation, service public, tourisme). Tous les ingrédients pour un succès le 25 novembre et une majorité progressiste à la Constituante. Il ne nous reste plus qu’à militer, à faire connaître nos listes et à convaincre la population de voter. Le taux de participation sera déterminant dans notre résultat.
 
REYNARD Mathias

La Tribune | Année feministe - Publié le 21 septembre 2018

Ceux qui espéraient qu’après le phénomène #MeToo le mouvement prendrait fin et que les voix se tairaient vont être déçus. La JS Suisse, le PS, les syndicats et de nombreuses organisations veulent faire de l’année qui vient une année féministe. Le défi est énorme, en Suisse comme en Valais, et les actions se multiplient. L’une de ces mobilisations mérite d’être mise en lumière : la récente création du Collectif Femmes* Valais, créé récemment par des femmes de différents âges et horizons, souhaitant créer un mouvement en faveur de l’égalité entre femmes et hommes.

Le Collectif organisait récemment, à la Ferme-Asile de Sion, une soirée consacrée aux combats féministes, avec la projection de deux reportages : le premier sur la grève des femmes de 1991 en Suisse (et qui avait réuni un demi-million de femmes), le second sur les luttes actuelles en Espagne (et notamment la marche du 8 mars dernier).

La mise sur pied de ce Collectif et le succès de cette soirée (plus de cent personnes y ont participé) montrent bien que cela répond à une nécessité pour la population. Les multiples prises de parole suite aux reportages ont illustré les nombreux domaines dans lesquels il est urgent d’agir. L’égalité salariale évidemment, mais aussi d’autres thématiques touchant plusieurs réalités que vivent les femmes aujourd’hui. Les violences sexuelles et domestiques, le harcèlement, les discriminations, les inégalités dans la famille et les tâches éducatives, ainsi que le manque de reconnaissance dans le travail du soin et du social (care).

Prochaine étape : la manifestation organisée par l’USS et d’autres associations à Berne ce samedi 22 septembre pour l’égalité salariale et contre les discriminations. Celle-ci sera suivie d’une série d’actions devant mener à la grève des femmes prévue le 14 juin 2019. Sans cela, rien ne bougera vu l’immobilisme du monde politique. Le dossier de l’égalité salariale en est la preuve: celle-ci a beau être inscrite dans la Constitution depuis 37 ans, elle n’est toujours pas respectée ; près de 20% de différence salariale en moyenne est observée entre une femme et un homme pour un travail similaire.

Lundi 24 septembre, deux jours après la manifestation de Berne, le Conseil national votera d’ailleurs sur la modification de la loi sur l’Egalité, dans le but d’enfin introduire des contrôles. Malheureusement ce projet minimaliste ne concerne que les entreprises de plus de 100 employés (moins de 1% des entreprises suisses) et ne prévoit aucune sanction si l’égalité salariale n’est pas respectée. Je tenterai, par de nombreuses propositions déposées, de rendre ce projet plus solide. Mais la tâche s’annonce difficile. La pression viendra de la rue...
 
REYNARD Mathias

La Voix du Parlement | Touche pas à mes mesures d’accompagnement ! - Publié le 7 septembre 2018

L’été fut chaud et ce n’est pas seulement la canicule qui en est responsable. En juin déjà, la température montait lorsque le Conseiller fédéral Cassis allumait les premiers feux, en exprimant un avis, que l’on croyait personnel, sur les mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes. Puis le Conseil fédéral rappelait que celles-ci étaient une ligne rouge, léger refroidissement. Finalement, en plein été, c’est au tour du Conseiller fédéral Schneider-Amman de rallumer les feux en convoquant une table ronde pour discuter de l’assouplissement de ces mesures d’accompagnement.

Où sont donc les lignes rouges ?
Lorsque l’Union syndicale suisse parle de trahison envers les travailleurs, elle ne force en tout cas pas le trait !

Si l’on devait résumer les mesures
d’accompagnement cela tiendrait en quelques mots : «En Suisse on travaille aux conditions suisses !» ou encore : «En Suisse on paie des salaires suisses !»

Oui ces mesures permettent que
notre pays et nos travailleurs ne soient pas concurrencés par les travailleurs étrangers qui percevraient des salaires européens. Sans ces mesures, aucun doute que les entreprises européennes « envahiraient » le marché suisse, avec l’avantage de pratiquer des tarifs défiant toute concurrence. Nos entreprises seraient prises à la gorge, nos travailleurs placés devant le choix d’accepter de travailler pour des salaires indécents ou de perdre leurs emplois.

L’attitude des Conseillers fédéraux Cassis et Schneider-Amman, ainsi que du Conseil Fédéral, est irresponsable. En voulant brader la protection des travailleurs en Suisse au profit de juteux marchés, ils trahissent tous les travailleurs !

Quant à l’Union européenne,
principale responsable de cette affaire, si elle avait plus à cœur de s’occuper de ses citoyens et de ses travailleurs plutôt que de faire le jeu des capitaines d’industries, elle verrait que ce n’est pas contre les mesures d’accompagnement et contre la Suisse qu’elle devrait agir. C’est en son sein qu’elle doit prendre les dispositions nécessaires à une élévation et à la suppression des disparités entre ses membres.

Alors camarades, si nos ministres
devaient poursuivre dans leur attitude envers les travailleurs, il est de notre devoir de nous y opposer, et par les urnes si nécessaire ! L’Europe oui, mais pas à tout prix et certainement pas à l’encontre de nos travailleurs et de leurs conditions de travail !
 
AYMON Valentin

La Tribune | Engagement à l’APF contre la traite des êtres humains - Publié le 24 août 2018

Cet été, la session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) a eu lieu à Québec et a réuni 300 parlementaires venus des quatre coins du monde. J’ai pu y présenter le rapport que je prépare au nom de la section suisse sur la problématique de la traite des êtres humains. La traite est définie au niveau international comme le recrutement, par la menace, la tromperie voire le recours à la force, d’une personne en vue de l’exploiter dans une autre région ou pays. Il peut s’agir d’exploitation sexuelle mais aussi d’exploitation de la force du travail, dans des secteurs tels que le travail domestique, la restauration, l’hôtellerie, la construction ou l’agriculture. Au moment du départ de son pays, la victime n’est pas consciente de ce qui l’attend. Une fois dans le pays de destination, on exige souvent d’elle qu’elle rembourse de prétendues dettes liées à son transport et son hébergement. C’est un engrenage infernal et la victime, isolée, ne sait pas vers qui se tourner. En Suisse, quelques associations (Au Cœur des Grottes à Genève, ASTREE à Lausanne, le FIZ à Zurich) s’engagent pour sortir les victimes de cet enfer.

Ce phénomène de marchandisation de la vie humaine représente une forme d’esclavage moderne. Peu médiatisé et peu connu, il concerne pourtant tous les pays, y compris la Suisse. L’Organisation internationale du Travail (OIT) évalue son ampleur à 40 millions de victimes par année, dont une majorité de femmes.Mais il ne s’agit sans doute encore que de la pointe de l’iceberg. Notre rapport, réalisé en collaboration avec les parlements d’une dizaine de pays francophones, montre que la plupart des pays ne possèdent pas de données sur ce phénomène, n’en mesurent pas l’ampleur et n’en font pas une priorité politique.

Nous avons pu, lors de cette session de l’APF à Québec, sensibiliser de nombreux parlementaires à cette réalité ignoble et pourtant peu combattue. L’objectif est à présent d’aboutir, dans l’année qui suit, à une forme plus concrète et contraignante de résolution, afin d’adopter des mesures de lutte contre la traite des êtres humains dans l’espace francophone.
 
REYNARD Mathias

La Tribune | Victoire en faveur des crèches ! - Publié le 15 juin 2018

Mardi, le Conseil national a traité
ma proposition de prolongation du programme d’impulsion de la Confédération pour les structures d’accueil extrafamilial pour enfants. Ce programme, qui existe depuis 2003, permet à la Confédération de promouvoir la création de places de crèches, en soutenant les cantons et communes. Depuis son lancement, il a permis la création de plus de 57'000 places d’accueil. Face à ce succès, le Parlement avait reconduit ce soutien fédéral à deux reprises, jusqu’à janvier 2019.

Sans réaction de notre part, la Confédération n’aurait donc plus mis un seul franc dans la création de places de crèches dès le début de l’année prochaine. Un scandale pour les familles qui peinent actuellement à trouver une place adéquate pour leurs enfants. En effet, les études récentes montrent que l’offre existante ne suffit de loin pas à répondre à la demande : selon une enquête menée auprès de parents dans 30 communes suisses, 20% des enfants en âge préscolaire et 18% des enfants en âge scolaire ne sont pas pris en charge autant que leurs parents en auraient besoin. De plus, la moitié des crèches actuellement bénéficiaires d’aides financières déclarent ne pas pouvoir répondre favorablement à toutes les demandes. Les besoins dépassent donc de loin l’offre existante et il est de la responsabilité du monde politique d’apporter des solutions aux familles.

Depuis plus d’un an, je me
suis donc engagé pour trouver une majorité favorable à une prolongation de ce programme. Par une solide alliance entre la gauche (PS-Verts-POP) et le centre-droit (PDC, Vert’libéraux et PBD), et par l’apport de quelques rares voix à droite, nous avons obtenu mardi une victoire par une courte majorité (à deux voix près!) au Conseil national.Si le Conseil des Etats ne revient pas sur cette décision, le soutien de la Confédération à la création de places de crèches continuera donc jusqu’en 2023. Pour ces quatre prochaines années, ce sont 130 millions qui seront investis dans ce domaine indispensable à une politique familiale moderne, permettant une conciliation entre vie familiale et vie professionnelle.

Ce succès fait partie des rares victoires parlementaires de cette législature. Une victoire pour les familles, et en particulier pour les femmes. En attendant de nouvelles avancées, notamment dans le domaine de l’égalité salariale et du congé paternité.
 
REYNARD Mathias

La Tribune | « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles » - Publié le 1er juin 2018

Samedi passé, Edwy Plenel, fondateur et directeur de Mediapart, était à Sierre, invité par les Rencontres Orient-Occident pour une conférence sur les politiques migratoires. Dans un discours passionnant et passionné, il a martelé le message puissant qui guide son récent manifeste Le devoir d’hospitalité :
« Nous ne vivons pas actuellement une crise migratoire mais une crise de l’accueil. » Et si tous les moyens actuellement investis par l’Europe pour se barricader étaient consacrés à l’intégration, nous mènerions des politiques bien plus efficaces sur le long terme et y retrouverions notre humanité.J’ai eu l’immense honneur de prendre part à la table ronde modérée par Edwy Plenel et à laquelle participait notamment Elias Sanbar, poète et ambassadeur de Palestine à l’UNESCO. J’ai pu évoquer la dureté des débats actuels en Suisse sur la politique migratoire et la déshumanisation de notre système d’asile, notamment par l’application aveugle des renvois Dublin, mais aussi le manque de moyens pour l’intégration des migrants. Dans ce monde où les migrants ne sont plus vus comme des êtres humains dignes mais comme une masse menaçante et où on instaure le délit de solidarité, c’est notre humanité qui est en jeu.
La Suisse a d’ailleurs sa part de responsabilité dans les crises humanitaires qui conduisent tant d’êtres humains à quitter leur maison en espérant un avenir meilleur en Europe. Plutôt que de s’en prendre – comme l’a fait le conseiller fédéral Cassis – à l’agence de l’ONU d’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), notre pays doit promouvoir activement les droits humains et la paix au niveau international. Nous devons cesser notre politique cynique en termes d’exportations de matériel de guerre. La Suisse doit également imposer à ses entreprises de respecter partout dans le monde les droits humains et les normes environnementales, comme le demande l’initiative populaire pour des multinationales responsables. Enfin, nous avons un devoir d’humanité, d’hospitalité, à l’égard de ceux qui demandent refuge. Le Valais était, il n’y a pas si longtemps, une terre de pauvreté d’où l’on émigrait. Il serait bon de s’en souvenir.
Notre responsabilité comme socialistes est grande. Si les politiques xénophobes et inhumaines peuvent être mises en place par l’extrême-droite, c’est aussi parce que nous sommes trop nombreux à détourner le regard, à préférer l’indifférence à l’engagement. Parce que, comme le disait l’écrivain suisse Max Frisch, cité par Edwy Plenel samedi dernier : « Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles. »
 
REYNARD Mathias

La Chronique des Jeannes | Ce pourquoi je me bats - Publié le 4 mai 2018

Nous vivons dans un monde merveilleux : le paysage est magnifique, le climat est agréable. Les terres offrent du raisin sucré avec lesquels nos maîtres encaveurs produisent les meilleurs vins. Le système politique est stable, les investisseurs en profitent. Nos infrastructures sont bonnes. Bref : un pays merveilleux. Alors pourquoi se battre et perdre tant d’énergie dans une lutte dérisoire ? Notre pays n’est pas merveilleux, demandez-le aux migrant-es. Les vallées sont encaissées et l’hiver est froid. Notre politique est gangrénée par une bande de vieux ventrus aux cheveux blancs qui ne s’intéressent qu’à leurs comptes en banque. Essayez de parler des droits des femmes et on vous fera sentir quel devrait être leur «vrai» rôle.Il est essentiel et même crucial de se battre : les droits des femmes en valent la peine. Voici quelques raisons qui démontrent la nécessité de notre combat pour faire avancer les choses.Le Féminisme est malheureusement stigmatisé et lorsqu’on en parle, sa connotation négative explose. Les féministes finissent par passer pour des femmes qui ne pensent que du mal des hommes et de leur galanterie réductrice. Telle n’est pas ma pensée.Ma lutte, chers lecteurs et chères lectrices, se dirige contre les plafonds de verre et les embûches supplémentaires qui apparaissent comme par magie sur le chemin de la carrière professionnelle, politique ou autre d’une femme. Il y a aussi les questions des journalistes qui réduisent les femmes à leur apparence. Comme celles posées à la nouvelle benjamine du conseil national. Ou encore la croyance qu’une femme, mère d’un nourrisson avec une charge politique ne serait pas capable d’occuper un poste de direction dans une entreprise. Je me bats corps et âme pour que les compétences des femmes soient reconnues et aient la même valeur que celles des hommes. La famille ne dépend pas uniquement de la figure maternelle. Notre société confine la femme dans son rôle de mère ; placer les enfants à la crèche est beaucoup trop cher, les familles de classe moyenne sont obligées de trouver des alternatives. Je me bats pour que les femmes prennent leur place en tant que femme et non uniquement en tant que mère dans notre société. Je me bats pour que toutes et tous nous comprenions que oui, il est possible d’être mère et de travailler en ayant ou non des responsabilités ou de faire carrière ! Et j’en connais qui ont réussi !

DUBUIS Margaux

La Tribune | Le 1er mai, toujours d'actualité - Publié le 4 mai 2018

Si, depuis 1905, les syndicats organisent tous les ans le 1er mai en Valais, ce n’est pas un hasard.C’est parce que nous nous inscrivons dans une histoire, que nous prenons notre place dans la longue chaîne du temps. Aux côtés de toutes celles et de tous ceux qui ont mené les mêmes combats, avant nous, pour la liberté, pour la justice sociale, pour l’égalité des chances, pour la dignité humaine. Elles et eux qui nous ont montré la direction dans laquelle avancer. Elles et eux.

C’est évidemment Paul Meizoz, militant de la première heure, dont le petit-fils, Jérôme Meizoz, dresse le parcours, le combat d’une vie. Paul Meizoz qui tenta, non sans difficulté, d’organiser en syndicat les mineurs de la première Dixence.
« Nommer l’exploitation, c’est faire violence parfois à la fadeur résignée de ceux qui croient leur sort inévitable », résumait son petit-fils.

C’est aussi Germain Varone, qui nous a quittés il y a quelques mois. Lui aussi a dédié sa vie au combat syndical, à la lutte pour les travailleurs du bâtiment. Président de l’USVs et ancien secrétaire régional du SIB, son slogan était «servir, et ne pas se servir.»

Mais c’est surtout une foule d’anonymes qui osèrent se lever contre les bien-pensants et les puissants, pour défendre leurs droits. Cette journée est là parce que nous n’oublions pas. Celles et ceux qui se levèrent il y a 100 ans, lors de la grève générale de 1918, avec des revendications claires : le droit au travail pour tous, la semaine de 48h, l’élection du CN à la proportionnelle, la création de l’AVS, le droit de vote et d’éligibilité des femmes. Ils furent réprimés comme l’avaient été, l’année précédente, en 1917, les 1800 ouvriers de l’usine d’aluminium de Chippis qui s’étaient mis en grève pour exiger des salaires décents leur permettant de s’en sortir mais ne reçurent que les ricanements et la violence des puissants. Ils furent traités de fous, la conservatrice Gazette du Valais appelant publiquement à « les cogner dur ». Même si les méthodes ont heureusement changé, ils furent déconsidérés, ridiculisés comme celles et ceux qui – après eux – luttèrent pour obtenir les congés payés, le développement d’assurances sociales, le droit à l’éducation, le congé maternité, des salaires minimaux.

Le 1er mai, cette fête remplie de symboles et célébrée dans le monde entier, n’a rien perdu de son sens. Celles et ceux qui estiment que cela appartient au passé semblent oublier qu’aucun acquis social n’a été donné, que tout a été conquis par la pression populaire. Et si nous avons choisi le thème de l’égalité salariale cette année, c’est parce qu’il s’agit d’une des injustices les plus choquantes et les plus inacceptables qui persistent dans notre pays. Et que, sans pression de la population, rien ne changera !
 
REYNARD Mathias

La Tribune | Question de priorités ! - Publié le 20 avril 2018

J’avais préféré jusqu’à présent ne pas prendre position de façon définitive sur les Jeux Olympiques de Sion 2026. Comme sportif et passionné des sports d’hiver, je comprends le souhait de certains de voir ces compétitions dans notre région. Je m’engage depuis des années à Berne pour un soutien au sport, aux cours J+S, à l’organisation de compétitions sportives comme les championnats du monde de hockey,... Je me suis également beaucoup questionné sur la capacité du CIO à se réformer et sur la réelle possibilité d’organiser des JO différents. J’ai dû trancher dans le cadre du vote interne du PSVR.Comme la grande majorité des membres du PSVR, j’estime – après avoir pesé les arguments favorables et défavorables – qu’il nous faut refuser ces JO de 2026. Le résultat interne ne m’a pas surpris. Je ressens chaque jour le grand écart qui se creuse entre les « élites » politiques, économiques et médiatiques du canton (très favorables aux JO) et la population valaisanne, majoritairement sceptique.Sans même évoquer les récents événements liés à la vente de certaines de nos installations touristiques, ce scepticisme est légitime. Une nouvelle affaire de corruption vient de toucher le CIO, qui n’a pas changé et reste une mafia. Surtout, une constante est à relever dans l’organisation des JO de ces dernières décennies : le budget n’a jamais été respecté et les régions se retrouvent systématiquement avec un endettement massif que les générations futures devront éponger. En somme, il s’agit d’une question de priorités. Depuis des années, nous vivons des mesures d’austérité tant au niveau cantonal que fédéral. Les coupes n’épargnent aucun domaine prioritaire : éducation, social, aide au développement, culture,... Il n’y a pas d’argent pour l’Ecole, pour les bourses d’études, pour l’AVS, pour enfouir la ligne THT, pour nos agriculteurs de montagne ou encore pour les prestations complémentaires. En revanche, il y a subitement des montants énormes qui peuvent se débloquer pour l’organisation de Jeux Olympiques. Cet argent – en cas de NON à Sion 2026 – n’est absolument pas bloqué pour l’organisation d’un événement précis et peut être utilisé dans n’importe quel domaine. Ce sera au Parlement de définir les priorités.Le climat de la campagne – entre bidon d’essence, propagande déplacée, arrogance de certains promoteurs et pressions massives – ne fera qu’augmenter le nombre de celles et ceux qui se taisent mais rejetteront le projet le 10 juin.
 
REYNARD Mathias

La Voix du Parlement | Initiative parlementaire: "les cramés du boulot"  - Publié le 6 avril 2018

C’est avec plaisir et un soupçon de fierté que durant la session de mars passé, j’ai déposé ma première motion. Le texte naît d’une discussion avec Adrien Pinho lors d’un apéro-conférence de la JSVR. Il m’interpelle sur le rôle des moins de 18 ans dans la politique. C’est vrai qu’ils ne peuvent officiellement pas faire grand-chose, à part être membres d’une jeunesse et se faire les pieds en contemplant passivement les majeurs qui essaient de faire bouger un peu notre Suisse si bourgeoise.Et pourtant, les plus jeunes sont souvent les plus motivé-es, leur envie de participer est grande. Ils et elles ont beaucoup d’énergie avec des idéaux souvent encore intacts : ce sont des moteurs pour le parti ou les élu-es et leur force est communicative. Il est donc injuste de les exclure de notre système vieillissant et en perte de vitesse. Ce sont elles et eux qui ont le potentiel de le restaurer et ce sont surtout elles et eux qui le consolideront demain.C’est pour cette raison que j’ai déposé une motion pour permettre aux jeunes entre 16 et 18 ans de pouvoir participer au dépouillement, chose qui jusqu’à maintenant n’est inclue dans aucun article de la loi sur les droits civils. Dépouiller, ce n’est peut-être pas très sexy, mais c’est un premier contact avec la politique, ça permet d’être dans le vif du sujet le jour des votations ou des élections et ça prend un air solennel le jour des élections communales. Dépouiller c’est assister à la démocratie suisse en action ! Les responsabilités sont minimes : il s’agit de compter juste, en sachant que par souci de qualité les comptages sont toujours doubles.J’ai présenté mon projet de motion à Marianne Maret, PDC du bas, Méryl Genoud, PLR et Philippe-Matthias Bregy, Noir du Haut-Valais, tous les trois séduits, ils sont cosignataires. J’attends donc impatiemment de savoir durant quelle session je la défendrai !Écrire une motion est une toute nouvelle aventure. Grâce à mon année d’expérience parlementaire j’ai appris à le faire et bien avancé sur mon chemin de députée. Comme prochain projet il y a d’abord les comptes de la commission de l’éducation (EFCS) puis sûrement l’approfondissement de la question de la formation à la citoyenneté pour les élèves valaisans.

DUBUIS Margaux

La Tribune | Initiative parlementaire: "les cramés du boulot"  - Publié le 6 avril 2018

Conformément à l'article 160 ali-néa 1 de la Constitution et à l'ar-ticle 107 de la loi sur le Parlement, jai déposé la présente initiative parlementaire visant à considé-rer le syndrome d'épuisement professionnel comme maladie professionnelle au sens de la LAA et des ordonnances afférentes, et de l'inscrire dans le texte législatif pertinent.Le monde du travail a subi ces dernières décennies des muta-tions profondes et s'apprête à en connaître de nouvelles. La modi-fication des modes de production est portée par les travailleurs qui généralement en subissent les conséquences les plus négatives. La réalité grandissante de la souf-france psychique au travail face à ces bouleversements (stress, har-cèlement moral et sexuel et vio-lences au travail, épuisement pro-fessionnel,...) exige de repenser notre approche des risques pro-fessionnels. Ces diverses années, diverses études du SECO, de l'OFS ou de Promotion Santé Suisse ont notamment démontré l'augmen-tation du stress perçu par les tra-vailleurs et l'impact de ce dernier sur leur santé. De même, une aug-mentation et une aggravation des cas d'épuisement professionnel (burn-out) sont constatées depuis quelques années, causant des drames sociaux et générant des coûts économiques importants. Toutes les professions sont sujettes à l'épuisement profes-sionnel, même si les professions du secteur tertiaire sont les plus à risque.Pour l'assurance-maladie, le burn-out n'est pris en charge que sous l'angle d'une dépression, ce qui ne recouvre pas la réalité du syndrome d'épuisement profes-sionnel et réduit les cas pouvant être couverts par cette assu-rance. L'acceptation de cet état comme maladie professionnelle permettrait de reconnaître cette pathologie en constante augmen-tation. Une telle reconnaissance permettrait une meilleure prise en charge des patients, faciliterait la réinsertion professionnelle en contribuant à admettre sociale-ment ce syndrome et permettrait de renforcer la prévention de son apparition.
 
REYNARD Mathias

Papa où t'es | Exposition Papa en Suisse - Publié le 23 mars 2018

Au détour d'une exposition, j'ai pris le temps de de parcourir une brochure. Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir que le monde change. Cette expo et la brochure sur la paternité le démontrent, chiffres à l’appui. En Suisse le modèle traditionnel «Les homme chassent, les femmes cueillent», considéré comme naturel par certains, tend à évoluer. De même, la «bonne mère» et le «bon père» sont des modèles qui perdurent.
 
Ce qui n'est pas dommage dans notre vieux pays. D'après les statistiques, 9personnes résidant en Suisse sur
10 désirent devenir parents d'au moins deux enfants, tout sexes confondus. Le désir d'enfants est plus grand
dans les villes que dans les campagnes.
 
Plus d'hommes que de femmes voient les enfants comme une des conditions d'une vie comblée. Et après ces chiffres, devinez combien de pères réduisent leur temps de travail ? 1 Sur 10… Combien disent vouloir le faire s’ils le pouvaient ? Tous les autres, soit 9 sur 10 ! En bref : le monde du travail ne tient pas compte de l’attention que les papas aimeraient porter à leurs enfants, qui ne sont autres que les travailleurs de demain.
 
Comme si le monde du travail et la vie privée était totalement dissociés ; que ce qui se passe dans votre cercle privé importe peu. Vous devez être performant, mobile, souple, disponible, et à tout instant.
 
Il est grand temps que la vie professionnelle s'adapte aux êtres humains que nous sommes. Les études foisonnent, démontrant, prouvant qu’à vie affective (privée) heureuse vie professionnelle performante. Que ce soit pour les pères ou les mères, il faut que l'on fasse une place digne de ce nom aux nouveaux venus dans ce monde. Ils sont l’avenir d'une société qui ne permet pas aux hommes et/ou aux femmes d’être présents à 100% auprès de leurs descendants durant leur enfance.
 
D'autres l'ont bien compris : une année entière, c’est ce que les papas sud-coréens et japonais se voient octroyer pour s’occuper de leurs enfants à leur naissance. Les 20 jours demandés par l'initiative populaire représentent un petit pas pour les hommes mais une grande avancée dans la reconnaissance du rôle du père, et sûrement aussi un pas en direction de l’égalité entre mères et pères, femmes et hommes. Je vous conseille d'aller voir l’exposition itinérante MenCare qui s’est tenue à la médiathèque de Sion en mars et qui reviendra à Martigny du 8 mai au 2 juin 2018 à l’Ecole-club Migros (http://www.mencare.swiss/fr/news-info) . Je vous recommande aussi le site de l’initiative populaire pour un congé paternité : http://www.conge-paternite.ch/.
 
DUBUIS Jean-Philippe et DUBUIS Margaux

La Tribune | JO : la démocratie comme seule réponse possible  - Publié le 23 mars 2018

Le PSVR organise un vote général sur les JO, en laissant donc cette prise de position à tous les membres du parti. Un bel exercice démocratique que nous sommes les seuls à faire et qui devrait être réalisé plus souvent.
 
Le débat est émotionnel et il est important de rester sur des arguments rationnels. On n’est pas plus ou moins valaisan en votant « oui » ou « non ». De même qu’on n’est pas plus ou moins socialiste selon son vote sur ce sujet. Il y a d’excellentes raisons d’être enthousiasmé par ce projet, comme d’excellentes raisons de s’en détourner. A chacun de peser les avantages et désavantages avant de trancher.
 
La semaine dernière, le Conseil national a accepté une motion de Silva Semadeni (PS / Grisons) demandant qu’un vote du peuple suisse soit rendu possible sur l’organisation des JO de Sion 2026. J’ai soutenu cette demande démocratique.
 
Ce n’était pas un vote pour ou contre les JO. Certains politiciens valaisans habitués de la politique politicienne ont tenté de faire passer ce vote pour une trahison. Sans succès.
 
Evidemment, puisque cela n’est pas crédible venant de ceux qui pensent peu au Valais quand il s’agit de soutien à nos écoles, nos jeunes, nos familles ou nos retraités, d’appui aux énergies renouvelables (dont l’hydraulique), de protection de nos régions contre une ligne THT, ou encore d’offices de poste, de transports publics et de service public. Et surtout, évidemment, puisque les Valaisan-nes soutiennent toujours la démocratie et sentent bien qu’il en faut davantage autour de cette organisation. Le PSVR avait en effet demandé non seulement un vote préliminaire (comme dans les Grisons), avant d’investir des millions dans cette candidature, mais aussi un vote de la ville de Sion (double majorité Sion – Valais). Ces deux demandes nous ont été refusées.
 
Si la Confédération investit un milliard dans cette organisation, il est logique de laisser le peuple choisir. D’autant plus en période d’austérité où le Parlement coupe dans le social, l’éducation et la politique familiale. Cet investissement se justifie au nom du sport et de la jeunesse, mais ceux qui préfèrent voir cet argent dans d’autres domaines sont aussi à respecter. Rappelons qu’il ne s’agit pas d’argent « pour le Valais » mais « pour des Jeux Olympiques », en Suisse. Et, si le projet est bon, ce sera un grand « oui » enthousiaste. Il ne faut pas avoir peur du peuple.
 
Dans 10 jours, le PSVR aura pris position. Peu importe le résultat de ce vote, nous nous engagerons pour la démocratie et la transparence.


REYNARD Mathias
La Tribune | Retour sur le début de la session parlementaire de printemps  - Publié le 9 mars 2018

Les Chambres fédérales sont actuellement en pleine session parlementaire. Comme il ne faut pas compter sur le Nouvelliste pour relayer mes propositions, je profite de cette tribune pour le faire.

J’ai déposé, durant ces premiers jours de session, les interventions suivantes :
‣ Une interpellation sur le partenariat entre La Poste et Amazon, pour éclaircir le contenu de ce contrat et s’assurer qu’il ne s’agit pas d’avantages offerts à la multinationale américaine, au détriment des commerces suisses.
‣ Une initiative parlementaire pour inscrire la neutralité du Net dans la Constitution, comme un droit fondamental pour tou-te-s.
‣ Une interpellation urgente sur le scandale CarPostal, au nom du groupe socialiste. Cette affaire est la conséquence de la logique de course aux profits de la Poste, qui doit revenir à sa mission de base : le service public.
‣ Des questions sur l’enfouissement de la ligne THT Chamoson-Chippis, l’autorisation des autotests de dépistage du SIDA, le soutien à la formation numérique ou encore la suppression de guichets CFF dans différentes gares, dont St-Maurice.Je suis également intervenu, sans succès, pour défendre plusieurs de mes interventions :
‣ Ma motion pour faciliter l’accès aux hautes écoles pour les réfugié-e-s. Car l’accès aux études doit être uniquement une question de compétences et de motivation.
‣ Le postulat de Jean-Christophe Schwaab, que j’ai repris, pour une étude sur la taxe rose en Suisse (différences de prix entre des biens de consommation destinés aux femmes, et d’autres, similaires, destinés aux hommes). La proposition a été rejetée le même jour que l’égalité salariale au Conseil des Etats !
‣Mon postulat pour évaluer l’opportunité de taxer les robots, afin de financer la reconversion professionnelle liée à la numérisation.
‣ Mon postulat sur les conséquences des inégalités en Suisse, alors que notre pays a la pire répartition de la fortune d’Europe.

Heureusement, le Parlement a accepté en ce début de session le contre-projet à l’initiative Pro Velo (pour le développement d’un bon réseau de pistes cyclables dans tout le pays) et une motion contre la fermeture des offices postaux. De bien maigres consolations !
 
REYNARD Mathias

La Tribune | Comptes de la Confédération :
l'austérité puis des milliards d'excédents !
 - Publié le 23 février 2018


Chaque année, c’est la même rengaine : le Ministre des Finances annonce, le sourire aux lèvres, des comptes largement excédentaires. La conférence de presse d’Ueli Maurer, la semaine passée, n’a pas échappé à la règle.
 
Pour 2017, alors que le budget prévoyait un trou de 250 millions, les comptes de la Confédération affichent un colossal excédent de 4.8 milliards. La nouvelle n’a en réalité pas de quoi réjouir et n’est que le fruit d’une stratégie utilisée par la droite depuis des années. Explications : Lors de chaque débat sur le budget (ou même lors de chaque discussion sur un projet ayant quelques incidences financières), la majorité de droite annonce une situation financière catastrophique pour la Confédération et met en place des mesures d’austérité. Celles-ci touchent systématiquement les mêmes domaines : formation, social, culture, transports publics, aide au développement…
 
Le démantèlement de l’Etat peut ainsi s’organiser. Et le peuple n’a plus qu’à se serrer la ceinture, au nom de l’équilibre budgétaire. Or, au moment de la publication des comptes de la Confédération, on constate systématiquement que l’austérité n’a servi qu’à boucler l’année sur des excédents monstrueux, qui ne seront jamais investis en faveur de la population.
 
En effet, selon la règle du frein à l’endettement, ces milliards « en trop » sont totalement affectés à la réduction de la dette. La Suisse étant un des pays les moins endettés au monde, cette stratégie est devenue non seulement nuisible pour la population mais aussi totalement absurde. Cela empêche tout débat démocratique au Parlement sur l’utilisation de ces moyens. L’opération n’est ni nouvelle ni rare. Elle est utilisée systématiquement depuis Hans-Rudolf Merz. Sur ces douze dernières années, la différence entre les budgets prévus et les comptes se montent à plus de 31 milliards de francs !
 
Notre pays a pourtant besoin d’investissements massifs : dans l’AVS, dans l’éducation, dans les transports publics, dans les infrastructures ou encore dans la politique familiale. L’argent des citoyen-nes doit être investi au service de la population et non dans une absurde course à la réduction de la dette.


REYNARD Mathias
La Voix du Grand-Conseil |  Ça suffit ! - Publié le 9 février 2018

Respectons les travailleurs et leurs conditions de travail!
 
Dernièrement un grand parti suisse, dont je ne citerai pas le nom pour une fois, a pris la peine de tirer à boulet rouge sur les conditions de travail en Suisse.
 
A écouter ces gens, le partenariat social, les conventions collectives et la protection des travailleurs ne méritent pas leur place dans ce pays. Au contraire ils sont un frein au développement et à la prospérité économique. Ces personnes sont à la limite de regretter le travail des enfants, la semaine de 60 heures, le retour des corvées, voir même de l’esclavage.
 
Je m’étonne encore du soutien toujours plus nombreux que ce parti obtient de la part de citoyens que se trouvent être des employés, de modestes travailleurs qui triment toute la journée pour joindre les deux bouts. Et là pas de distinction de nationalité, tant les Suisses que les étrangers sont des travailleurs acharnés qui méritent du respect et de la considération !
 
Quand ce parti promet de défendre les travailleurs suisses et la classe moyenne et que de l’autre côté il se permet de détruire les conditions de travail suisse, j’ose le qualifier de menteur patenté !
 
Le code des obligations est très léger : 4 semaine de vacances pour tous (5 semaines jusqu’à 20 ans), pas de restriction d’horaire de travail (la loi dit maximum 50 heures/semaine), pas de salaire minimum etc. etc.
 
Si aujourd’hui vous avez de meilleures conditions de travail que celles ci-dessus, ce n’est pas grâce à ce grand parti. C’est grâce aux travailleurs, associés en syndicat, que se sont battu pour de meilleures prestations.
 
Alors, ouvriers, travailleurs, employés et même patrons de PME, ne vous laissez pas berner par ces faux discours et regardez qui sont vos vrais défenseurs !


AYMON Valentin
La Tribune |  Refus de l’initiative sur la transparence :
le Conseil fédéral à la botte de grands groupes privés 
 - Publié le 9 février 2018

La semaine dernière, le Conseil fédéral a décidé de rejeter l’initiative populaire sur la transparence, sans proposer de contre-projet. Cette décision montre bien que la majorité du Conseil fédéral a un intérêt clair à ce que le financement des partis politiques et des campagnes de votation reste totalement opaque.
 
Si notre démocratie semi-directe est un modèle cité bien au-delà de nos frontières, la Suisse est paradoxalement le seul pays d’Europe à ne pas disposer d’une loi concernant le financement de la politique. Cela nous vaut d’être pointé du doigt, année après année, par l’OCDE mais surtout, par le Groupe d’États contre la corruption (GRECO). Pour que les citoyen-ne-s puissent faire leur choix en connaissance de cause lors de votations et élections, il est essentiel de savoir qui finance les campagnes. Cela est d’autant plus important au moment où celles-ci ne cessent de battre des records, avec des millions investis par des groupes d’intérêts afin d’influencer l’électorat.
 
C’est le niveau de notre démocratie qui est en jeu. L’initiative sur la transparence propose une solution mesurée : les partis devront présenter à la Chancellerie et rendre publics leurs comptes, ainsi que les dons supérieurs à 10’000CHF. Les organisations dépensant plus de 100’000CHF pour leur campagne électorale ou de votation seront soumises aux mêmes règles.
 
Dans un pays où les lobbys jouent un rôle indécent au Parlement et où de nombreux élus siègent sans gêne dans des conseils d’administration de caisses maladie, il est temps d’adapter les règles et de ramener au cœur de la politique les aspirations du peuple, l’intérêt général plutôt que les intérêts privés. Pour tous, sans privilèges !


REYNARD Mathias
Germain | Publié le 26 janvier 2018

Germain, ton engagement auprès des gens a toujours été le moteur de ta vie.
 
Ta famille, tes collègues, tes camarades et tes adversaires te reconnaissent cette qualité d’engagement. Pour ma part j’aimerais évoquer ton engagement politique, sans relâche ni demi-mesure.
 
Très tôt dans ta carrière tu as compris que le prolongement de la lutte syndicale se déroulait au plan politique et c’est fort de cette conviction et du soutien indéfectible de ton épouse et de ta famille que tu es entré dans cette trépidante et passionnante activité.
 
Ceux qui l’ont côtoyé savent que le Camarade Varone était un homme convaincu et engagé pour la défense des plus faibles et des moins favorisés. Avec opiniâtreté il a défendu leur cause dans les travées du parlement.
 
Jamais il n’acceptait que l’on rogne sur les acquis sociaux des travailleurs, ni sur les avantages durement obtenus en leur faveur. Même lorsqu’il savait le combat perdu, il allait jusqu’au bout, jusqu’au fond de ses tripes, par fidélité à ses idées. Le Germain politicien, c’était celui qui, bec et ongles luttait pour les petits contre les grands.
 
Mais cela il le faisait, comme à son habitude, dans la plus grande discrétion. Hormis quelques envolées lyriques, journalistiques et facebookyennes, jamais il ne faisait l’apologie de ses réalisations. Humilité et discrétion. Servir et non pas se servir. Tels étaient ses maîtres mots.
 
Alors non, aujourd’hui le Camarade Varone n’est pas mort, il vit en chacun de ceux qu’il a aidés et soutenus. En chacun de vous qui l’avez connu ! En chacun de nous qui l’aimions !
 
Les Camarades feront leur possible pour que l’engagement socialiste continue dans la droite ligne qu’il a tracée.
 
Les travailleurs ont plus que jamais besoin de cette lutte.
 
Alors Camarade : Prends le repos bien mérité de tes combats. Ici la lutte continue ! Bon vent camarade, bon vent Germain !


AYMON Valentin
La Tribune |  No Billag - Non à une initative extrémiste et nuisible - Publié le 26 janvier 2018
 
L’énorme mobilisation citoyenne a permis une inversion de tendance mais il ne s’agit là que de sondages et il nous faut rester mobilisés. Comme chacun le sait, l’initiative interdirait le subventionnement public de chaînes de radio et de télévision. Sans cet apport, la SSR et les nombreuses radios et télévisions régionales (Rhône FM, Canal9, RadioChablais, …) ne pourront survivre. Vu le texte, aucun plan B ne peut être mis en place, ni au niveau fédéral, ni au niveau cantonal. Les conséquences seront terribles pour l’économie (13'500 emplois supprimés), la musique suisse, le sport, les événements culturels ou encore le cinéma suisse (soutien à 100 films suisses par an).
 
Ceux qui seraient tentés malgré tout de voter « oui » pour économiser 1 franc par jour font un mauvais calcul. Les offres par bouquets (sport, cinéma, musique, …) sont bien plus chères. Et les personnes âgées, qui regardent plus souvent la télévision, paieraient plus de 2000 Frs par an pour la même consommation.
 
En outre, c’est l’indépendance de nos médias qui est en jeu. La redevance nous permet d’obtenir une information objective, sans influence de groupes d’intérêts privés. Essentiel dans notre démocratie directe !
 
Cette initiative est portée par une logique ultra-libérale et individualiste symbolisée par une devise «je paie ce que je consomme».
 
L’objectif de destruction des services publics est clair et la suite est prévisible : « je ne paie pas pour l'école car je n'ai pas d'enfant », « je ne paie pas pour les hôpitaux car je suis en bonne santé », « je ne paie pas pour les transports publics, je ne les prends jamais » etc…
 
Le 4 mars, le peuple doit faire barrage à ce projet dangereux !


REYNARD Mathias
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