Articles parus dans le Peuple Valaisan en 2017
La Tribune | La Suisse nous appartient - Publié le 25 août 2017
Pour cette édition de la rentrée, j’ai souhaité, en m’appuyant sur mon discours du 1er août à Vercorin, revenir sur la polémique de l’été liée aux propos de mon amie Ada Marra.
La Fête nationale est l’occasion de célébrer ce qui nous rassemble.
Car, en effet, si la Suisse existe évidemment, elle est multiple, avec ses diverses populations, langues et cultures. Ainsi, ce qui nous réunit, ce que les germanophones nomment « Willensnation », c’est notre volonté de destin commun, de vivre ensemble. L’unité dans la diversité.
C’est aussi l’occasion de célébrer ce qui fait l’essence de la Suisse et dont nous pouvons être fiers, collectivement : la Suisse du plurilinguisme (subtil équilibre qui repose sur le respect des minorités) ; la Suisse internationale (avec sa tradition humanitaire et une crédibilité en termes de démocratie, de droits humains et de résolution de conflits) ; celle de la solidarité (de l’AVS et du « un pour tous – tous pour un ») ;
ou encore celle du tourisme (qui demande sens de l’accueil et protection des paysages) et de l’éducation
(qui doit rester notre principal investissement).
Aimer la Suisse n’est pas un signe de repli identitaire. C’est porter sur elle le regard que l’on porte sur
ceux que l’on aime : c’est voir ses faiblesses et tenter de les corriger ; mais c’est aussi réaliser ses forces, ses atouts. Savoir les cultiver, les apprécier et les faire rayonner.
Les traditions de notre pays, notre drapeau, nos patois, notre hymne, notre histoire (et ses mythes, qui doivent pouvoir être discutés sans fanatisme) nous appartiennent à toutes et tous. Ne laissons jamais aucun groupe se les approprier.
REYNARD Mathias
Pour cette édition de la rentrée, j’ai souhaité, en m’appuyant sur mon discours du 1er août à Vercorin, revenir sur la polémique de l’été liée aux propos de mon amie Ada Marra.
La Fête nationale est l’occasion de célébrer ce qui nous rassemble.
Car, en effet, si la Suisse existe évidemment, elle est multiple, avec ses diverses populations, langues et cultures. Ainsi, ce qui nous réunit, ce que les germanophones nomment « Willensnation », c’est notre volonté de destin commun, de vivre ensemble. L’unité dans la diversité.
C’est aussi l’occasion de célébrer ce qui fait l’essence de la Suisse et dont nous pouvons être fiers, collectivement : la Suisse du plurilinguisme (subtil équilibre qui repose sur le respect des minorités) ; la Suisse internationale (avec sa tradition humanitaire et une crédibilité en termes de démocratie, de droits humains et de résolution de conflits) ; celle de la solidarité (de l’AVS et du « un pour tous – tous pour un ») ;
ou encore celle du tourisme (qui demande sens de l’accueil et protection des paysages) et de l’éducation
(qui doit rester notre principal investissement).
Aimer la Suisse n’est pas un signe de repli identitaire. C’est porter sur elle le regard que l’on porte sur
ceux que l’on aime : c’est voir ses faiblesses et tenter de les corriger ; mais c’est aussi réaliser ses forces, ses atouts. Savoir les cultiver, les apprécier et les faire rayonner.
Les traditions de notre pays, notre drapeau, nos patois, notre hymne, notre histoire (et ses mythes, qui doivent pouvoir être discutés sans fanatisme) nous appartiennent à toutes et tous. Ne laissons jamais aucun groupe se les approprier.
REYNARD Mathias
Billet d’humeur | La faillite sociale de l'Europe - Publié le 2 juin 2017
«Vous êtes anti-Europe mais ça ne vous dérange pas de piquer dans les caisses de l’Europe ! » avait envoyé à Marine Le Pen avec raison Philippe Poutou sur le plateau du Grand Débat avant le premier tour de la présidentielle française.
Maintenant que le nouveau président est élu, il s’agira pour lui de réconcilier la France meurtrie et ce ne sera pas facile. En effet si l’on additionne les mécontents, les antieuropéens, les abstentionnistes, les bulletins blancs, l’on arrive à près de 45 % des citoyens en droit de voter qui ne veulent plus de ce système. Comment expliquer ce scepticisme ? Tout simplement par les oubliés de la mondialisation et par la sauvagerie économique que l’Europe n’a pas réussi à juguler. Lorsque l’Europe négocie dans le plus grand secret le CETA qui vise à laisser traiter le règlement des différends entre investisseurs et États sans que le droit du travail de chaque pays puisse intervenir, cela s’appelle de la soumission pure et simple au monde économique. De même pour le TAFTA : ses défenseurs affirment que l'accord conduirait à une croissance économique pour les deux parties tandis que les critiques soutiennent notamment qu'il augmenterait le pouvoir des entreprises face aux États et compliquerait la régulation des marchés.
Comment expliquer aux 290 travailleurs de WHIRLPOOL à Amiens sa délocalisation en Pologne, alors que l’entreprise est bénéficiaire ?
Le profit de ces grands groupes ne s’arrête pas aux frontières. J’étais un fervent partisan de l’Europe mais quand je constate comment elle traite le monde du travail, je ne puis qu’être consterné et déçu. En effet chaque pays cherche à mettre en compétition les salariés et ce très souvent sans aucune règle ni aucun contrôle. L’Europe a complètement failli sur le plan social, elle est uniquement un grand marché et ce sont les règles purement économiques qui dominent et c’est à mon avis ce qui fait prospérer les partis populistes qui surfent sur les délocalisations, les fermetures d’entreprises, les baisses de salaire, etc.
Quand les partis de droite, y compris en Suisse, auront compris que les travailleurs ont des droits et besoin de protection, on pourra combattre les populismes.
VARONE Germain
«Vous êtes anti-Europe mais ça ne vous dérange pas de piquer dans les caisses de l’Europe ! » avait envoyé à Marine Le Pen avec raison Philippe Poutou sur le plateau du Grand Débat avant le premier tour de la présidentielle française.
Maintenant que le nouveau président est élu, il s’agira pour lui de réconcilier la France meurtrie et ce ne sera pas facile. En effet si l’on additionne les mécontents, les antieuropéens, les abstentionnistes, les bulletins blancs, l’on arrive à près de 45 % des citoyens en droit de voter qui ne veulent plus de ce système. Comment expliquer ce scepticisme ? Tout simplement par les oubliés de la mondialisation et par la sauvagerie économique que l’Europe n’a pas réussi à juguler. Lorsque l’Europe négocie dans le plus grand secret le CETA qui vise à laisser traiter le règlement des différends entre investisseurs et États sans que le droit du travail de chaque pays puisse intervenir, cela s’appelle de la soumission pure et simple au monde économique. De même pour le TAFTA : ses défenseurs affirment que l'accord conduirait à une croissance économique pour les deux parties tandis que les critiques soutiennent notamment qu'il augmenterait le pouvoir des entreprises face aux États et compliquerait la régulation des marchés.
Comment expliquer aux 290 travailleurs de WHIRLPOOL à Amiens sa délocalisation en Pologne, alors que l’entreprise est bénéficiaire ?
Le profit de ces grands groupes ne s’arrête pas aux frontières. J’étais un fervent partisan de l’Europe mais quand je constate comment elle traite le monde du travail, je ne puis qu’être consterné et déçu. En effet chaque pays cherche à mettre en compétition les salariés et ce très souvent sans aucune règle ni aucun contrôle. L’Europe a complètement failli sur le plan social, elle est uniquement un grand marché et ce sont les règles purement économiques qui dominent et c’est à mon avis ce qui fait prospérer les partis populistes qui surfent sur les délocalisations, les fermetures d’entreprises, les baisses de salaire, etc.
Quand les partis de droite, y compris en Suisse, auront compris que les travailleurs ont des droits et besoin de protection, on pourra combattre les populismes.
VARONE Germain
Edito | Souffrances au travail - Publié le 2 juin 2017
Dans notre pays, où le travail est sacralisé, les souffrances vécues sur le lieu de travail sont généralement niées, cachées. Pourtant, derrière ces tabous, les chiffres devraient nous inquiéter. En Suisse aussi, on meurt au travail. Et si le nombre de décès consécutifs à un accident professionnel a fortement baissé (tout de même une centaine de morts par an, dans le plus grand silence !), celui des décès résultant de maladies professionnelles connaît une augmentation inquiétante.
Au-delà de ces situations les plus dramatiques, on constate une hausse de la souffrance au travail depuis quelques années. De récentes études de l’OFS confirment le phénomène :
Le SECO confirme quant à lui que le stress des personnes actives a augmenté de 30 % en dix ans. Un travailleur sur trois serait victime de stress régulier dans le cadre professionnel, selon l’USS. Le travail sur le temps libre et la disponibilité complète à garantir à son employeur détériorent encore la situation.
Complètement déconnectée de la réalité, la majorité de droite du Parlement propose au même moment une flexibilisation sauvage, par un assouplissement de la durée hebdomadaire de travail. Le bon sens nous recommanderait au contraire de nous diriger vers davantage de prévention et de protection, pour lutter contre les problèmes de santé au travail, les inégalités professionnelles, le mobbing et toutes les formes de harcèlement, mais aussi pour reconnaître le syndrome d’épuisement professionnel (burnout) comme maladie professionnelle.
REYNARD Mathias - Conseiller national
Dans notre pays, où le travail est sacralisé, les souffrances vécues sur le lieu de travail sont généralement niées, cachées. Pourtant, derrière ces tabous, les chiffres devraient nous inquiéter. En Suisse aussi, on meurt au travail. Et si le nombre de décès consécutifs à un accident professionnel a fortement baissé (tout de même une centaine de morts par an, dans le plus grand silence !), celui des décès résultant de maladies professionnelles connaît une augmentation inquiétante.
Au-delà de ces situations les plus dramatiques, on constate une hausse de la souffrance au travail depuis quelques années. De récentes études de l’OFS confirment le phénomène :
- 11 % des personnes interrogées ont déclaré souffrir d’un problème de santé lié au travail, soit 750 000 personnes
- 60 % des personnes actives occupées sont exposées dans leur travail à au moins un risque physique, 45 % à un au moins risque psychosocial.
Le SECO confirme quant à lui que le stress des personnes actives a augmenté de 30 % en dix ans. Un travailleur sur trois serait victime de stress régulier dans le cadre professionnel, selon l’USS. Le travail sur le temps libre et la disponibilité complète à garantir à son employeur détériorent encore la situation.
Complètement déconnectée de la réalité, la majorité de droite du Parlement propose au même moment une flexibilisation sauvage, par un assouplissement de la durée hebdomadaire de travail. Le bon sens nous recommanderait au contraire de nous diriger vers davantage de prévention et de protection, pour lutter contre les problèmes de santé au travail, les inégalités professionnelles, le mobbing et toutes les formes de harcèlement, mais aussi pour reconnaître le syndrome d’épuisement professionnel (burnout) comme maladie professionnelle.
REYNARD Mathias - Conseiller national
Billet d’humeur | Publié le 5 mai 2017
Le résultat de la votation générale du PS sur la réforme des rentes avec 39 % de votants est certes décevant, et espérons que cela ne préfigure pas le résultat de la votation du 24 septembre prochain.
Le combat pour cette importante réforme a déjà commencé et de manière plutôt musclées. Dernièrement Ph. NANTERMOD était l’invité de forum à la radio et il a dit tout le mal qu’il pensait de de cette révision, je caricature : les jeunes en ont marre de payer pour ces vieux qui ne foutent rien et qui coutent chers. Selon ce défenseur de la Bahnhof et de l’économie et dont les dents rayent non seulement le parquet mais aussi l’acier, il faut privilégier le second pilier plutôt que l’AVS qui est un système arrosoir qui verse de l’argent à des personnes qui n’en n’auraient pas besoin. Je me demande dans quel monde vit ce personnage, a-t-il conscience de la précarité dans laquelle vivent certains rentiers qui n’ont que l’AVS pour vivre et à qui les FR 70.- prévus par la révision feraient grand bien. C’est vrai que quand on travaille à FR 250.- de l’heure on peut privilégier le 2ème pilier et surtout le 3ème. Je ne dis pas que cette révision est parfaite loin de là, mais au moins c’est un premier pas depuis bien longtemps.
Autre opposante à cette réforme I. MORRET qui déclarait lors d’une émission d’infrarouge que jamais au grand jamais elle ne voterait une augmentation de l’âge de la retraite à 67 ans et qu’a-t-on vu lors des discussions au parlement voter cette augmentation, promesse de politiciens, mais sa préoccupation aujourd’hui c’est le passage à 65 ans de l’âge de la retraite des femmes, jusqu’à ce jour ce n’était en tout cas pas son inquiétude principale et à l’avenir certainement pas non plus. Elle qui est membre du comité d’économie suisse devrait plutôt convaincre ses pairs de s’attaquer aux inégalités salariales mais ça, ça ferait trop mal à l’économie et il ne faut surtout pas toucher à l’économie, circulait il n’y a rien à voir. Ainsi tous les arguments sont bons pour discréditer « prévoyance 20 – 20 » à nous de nous battre pour que cette révision passe mais ce sera un rude combat.
VARONE Germain
Le résultat de la votation générale du PS sur la réforme des rentes avec 39 % de votants est certes décevant, et espérons que cela ne préfigure pas le résultat de la votation du 24 septembre prochain.
Le combat pour cette importante réforme a déjà commencé et de manière plutôt musclées. Dernièrement Ph. NANTERMOD était l’invité de forum à la radio et il a dit tout le mal qu’il pensait de de cette révision, je caricature : les jeunes en ont marre de payer pour ces vieux qui ne foutent rien et qui coutent chers. Selon ce défenseur de la Bahnhof et de l’économie et dont les dents rayent non seulement le parquet mais aussi l’acier, il faut privilégier le second pilier plutôt que l’AVS qui est un système arrosoir qui verse de l’argent à des personnes qui n’en n’auraient pas besoin. Je me demande dans quel monde vit ce personnage, a-t-il conscience de la précarité dans laquelle vivent certains rentiers qui n’ont que l’AVS pour vivre et à qui les FR 70.- prévus par la révision feraient grand bien. C’est vrai que quand on travaille à FR 250.- de l’heure on peut privilégier le 2ème pilier et surtout le 3ème. Je ne dis pas que cette révision est parfaite loin de là, mais au moins c’est un premier pas depuis bien longtemps.
Autre opposante à cette réforme I. MORRET qui déclarait lors d’une émission d’infrarouge que jamais au grand jamais elle ne voterait une augmentation de l’âge de la retraite à 67 ans et qu’a-t-on vu lors des discussions au parlement voter cette augmentation, promesse de politiciens, mais sa préoccupation aujourd’hui c’est le passage à 65 ans de l’âge de la retraite des femmes, jusqu’à ce jour ce n’était en tout cas pas son inquiétude principale et à l’avenir certainement pas non plus. Elle qui est membre du comité d’économie suisse devrait plutôt convaincre ses pairs de s’attaquer aux inégalités salariales mais ça, ça ferait trop mal à l’économie et il ne faut surtout pas toucher à l’économie, circulait il n’y a rien à voir. Ainsi tous les arguments sont bons pour discréditer « prévoyance 20 – 20 » à nous de nous battre pour que cette révision passe mais ce sera un rude combat.
VARONE Germain
La Jeune Garde | Lutte des classes - Publié le 5 mai 2017
Cette phrase est reparue récemment dans notre vocabulaire socialiste, à la faveur d’un changement dans la stratégie du parti socialiste suisse. Félicitons nous, le parti socialiste se remémore ses origines et se les réappropries ou du moins il essai, confronté à quelques dissensions interne.
Oui c’est important de parler de lutte des classes, car c’est exactement ce que nous vivons actuellement. Deux classes s’affrontent ; les riches et la nantis, contre la classe laborieuse, le prolétariat.
Seulement le prolétariat est divisé et cette division, provoquée par la classe supérieure, ne profite qu’à cette dernière. Nous, travailleurs, n’avons malheureusement pas conscience de notre force lorsque nous sommes unis, nous préférons notre petit confort personnel et notre fainéantise plutôt que de nous battre. De plus le fait que nous soyons chacun à différents niveaux de richesse nous rend aveugle de la réalité de notre condition.
Nous devons développer cette conscience, la retrouver. Nous devons être ce relais auprès de nos connaissances et de nos proches. Nous devons nous unir dans un seul but, celui de sauvegarder nos acquis sociaux, de les améliorer et d’en conquérir de nouveaux.
Et c’est de cette seul manière que nous arriverons à un résultat qui soit le meilleur pour la majorité des travailleurs et non plus au seul bénéfice de la minorité qui possède la plus grande partie de la richesse.
Camarades, n’oublions pas qui nous défendons, n’oublions d’où nous venons, au risque de nous retrouver dans la même situation que nos voisins français, ou le parti socialiste s’est effondré à cause de quelques énarques et autres technocrates. Nous devons rester un parti de la base qui s’adresse et se fait comprendre de la base !
Que vive le Parti Socialiste ! Travailleurs unissez-vous !
AYMON Valentin
Cette phrase est reparue récemment dans notre vocabulaire socialiste, à la faveur d’un changement dans la stratégie du parti socialiste suisse. Félicitons nous, le parti socialiste se remémore ses origines et se les réappropries ou du moins il essai, confronté à quelques dissensions interne.
Oui c’est important de parler de lutte des classes, car c’est exactement ce que nous vivons actuellement. Deux classes s’affrontent ; les riches et la nantis, contre la classe laborieuse, le prolétariat.
Seulement le prolétariat est divisé et cette division, provoquée par la classe supérieure, ne profite qu’à cette dernière. Nous, travailleurs, n’avons malheureusement pas conscience de notre force lorsque nous sommes unis, nous préférons notre petit confort personnel et notre fainéantise plutôt que de nous battre. De plus le fait que nous soyons chacun à différents niveaux de richesse nous rend aveugle de la réalité de notre condition.
Nous devons développer cette conscience, la retrouver. Nous devons être ce relais auprès de nos connaissances et de nos proches. Nous devons nous unir dans un seul but, celui de sauvegarder nos acquis sociaux, de les améliorer et d’en conquérir de nouveaux.
Et c’est de cette seul manière que nous arriverons à un résultat qui soit le meilleur pour la majorité des travailleurs et non plus au seul bénéfice de la minorité qui possède la plus grande partie de la richesse.
Camarades, n’oublions pas qui nous défendons, n’oublions d’où nous venons, au risque de nous retrouver dans la même situation que nos voisins français, ou le parti socialiste s’est effondré à cause de quelques énarques et autres technocrates. Nous devons rester un parti de la base qui s’adresse et se fait comprendre de la base !
Que vive le Parti Socialiste ! Travailleurs unissez-vous !
AYMON Valentin
Edito | On ne peut pas être heureux seul dans un océan de malheur - Publié le 17 avril 2017
Les huit hommes les plus riches du monde possèdent autant que la moitié de l’humanité. Vous avez forcément été abasourdis, choqués et dégoûtés par cette nouvelle. Nous, socialistes, sommes tous amoureux de justice et de solidarité, et donc révoltés par ces inégalités qui ne cessent de croître.
La Suisse ne fait pas exception :
Cet accaparement des richesses est une absurdité économique, qui entraîne un appauvrissement des classes moyenne et populaire. La prospérité de quelques-uns est bâtie sur la précarité et le malheur du plus grand nombre. Ces quinze dernières années, dans notre pays, les 20 % des ménages les plus favorisés ont vu leur revenu augmenter deux fois plus vite que les 20 % les moins fortunés. Si cette pauvreté est cachée et taboue en Suisse, les chiffres, eux, ne mentent pas :
La question des inégalités réapparaît au coeur du débat politique. Les exemples à l’étranger ne manquent pas (mouvement autour de Bernie Sanders aux Etats-Unis, victoire de Hamon à la primaire du PS et, surtout, dynamique de campagne de Jean-Luc Mélenchon). En Suisse aussi, le PS se repositionne plus frontalement contre ces disparités, notamment depuis la campagne victorieuse contre la RIE3.
L’accroissement des inégalités n’est pas dû au hasard. Il est le fruit de politiques fiscales favorisant les plus fortunés, tant au niveau international qu’à l’intérieur des pays. Notre rôle est central pour amener une meilleure répartition des richesses, pour une économie centrée sur l’humain plutôt que sur les profits.
REYNARD Mathias - Conseiller national
Les huit hommes les plus riches du monde possèdent autant que la moitié de l’humanité. Vous avez forcément été abasourdis, choqués et dégoûtés par cette nouvelle. Nous, socialistes, sommes tous amoureux de justice et de solidarité, et donc révoltés par ces inégalités qui ne cessent de croître.
La Suisse ne fait pas exception :
- Le ratio entre la rémunération moyenne des salariés et des dirigeants est de 1/148 !
- 10 % de la population suisse détient 60 % de la fortune totale
- Les grands managers de groupes suisses gagnent en moyenne 10 millions par an
Cet accaparement des richesses est une absurdité économique, qui entraîne un appauvrissement des classes moyenne et populaire. La prospérité de quelques-uns est bâtie sur la précarité et le malheur du plus grand nombre. Ces quinze dernières années, dans notre pays, les 20 % des ménages les plus favorisés ont vu leur revenu augmenter deux fois plus vite que les 20 % les moins fortunés. Si cette pauvreté est cachée et taboue en Suisse, les chiffres, eux, ne mentent pas :
- 1 million de pauvres ou précaires
- 120 000 « travailleurs pauvres »
- 1 enfant sur 6 menacé de tomber dans la précarité
La question des inégalités réapparaît au coeur du débat politique. Les exemples à l’étranger ne manquent pas (mouvement autour de Bernie Sanders aux Etats-Unis, victoire de Hamon à la primaire du PS et, surtout, dynamique de campagne de Jean-Luc Mélenchon). En Suisse aussi, le PS se repositionne plus frontalement contre ces disparités, notamment depuis la campagne victorieuse contre la RIE3.
L’accroissement des inégalités n’est pas dû au hasard. Il est le fruit de politiques fiscales favorisant les plus fortunés, tant au niveau international qu’à l’intérieur des pays. Notre rôle est central pour amener une meilleure répartition des richesses, pour une économie centrée sur l’humain plutôt que sur les profits.
REYNARD Mathias - Conseiller national
La Jeune Garde | Pour les plus vils, les pauvres n’existent qu’en campagne - Publié le 24 mars 2017
Triste rengaine. « Maria, mère de famille, ne peut plus payer son loyer… L’État paye 650'000 francs par mois pour les loyers des migrants. » Cette phrase – à la logique des plus douteuses – a été le slogan phare de ces élections cantonales. On pourrait se poser la question de la véracité de ces propos, ou encore celle de son efficacité lors de la campagne. Mais ce qui m’intéresse ici, c’est Maria, ce sont ces « migrants », et surtout notre rapport avec eux. Ils sont tous deux instrumentalisés, à titres différents, par l’UDC Valais. Ces « migrants » jouent un rôle de bouc émissaire. Tout un imaginaire a été bâti autour de leur représentation, parce que, oui, il est plus facile de jouer sur la peur que de s’intéresser à la politique sociale. Et Maria alors ? Maria fait ici office de « bon » pauvre. Un bon pauvre ? Ah oui, le mauvais c’est le migrant ! Maria est celle qui mérite qu’on l’aide, celle qui travaille, celle qui a des enfants ; c’est celle qui est de « chez nous ».
Évidemment, après avoir compris que ces images sont erronées, il est important de remettre l’humain au centre de cette problématique, « L’humain d’abord », dirait Mathias Reynard. « Le pauvre » n’a plus à être instrumentalisé par des politiques diverses. Je suis un être humain, eux aussi, toi aussi. Il n’est pas évident (mais certainement pas impossible) pour nous tous d’interférer directement au niveau politique et au niveau des diverses protections sociales, mais chacun de nous peut aider. Tu peux inviter ton camarade de classe afghan à venir manger chez toi. Pour lui, arrivé en Suisse sans sa famille, tu peux aussi récolter des habits pour les plus démunis, tu peux t’asseoir discuter avec ce sans-abri à la Riponne, tu peux ne pas stigmatiser ces personnes et les traiter justement, en personne. Ce ne sont pas juste des représentations « utiles » à certaines politiques, et tu peux le leur faire savoir. C’est à chacun de nous de faire bouger les choses, de distribuer des sourires et des coups de main à tous les coins de rue, de se battre pour ce que l'on croit juste. Aide les autres, autant que tu le peux, je crois encore en l’humanité, je crois en nous.
Quoi de mieux pour conclure cette campagne bestiale qu’une citation du groupe français Fauve ? « La tête haute un poing sur la table et l'autre en l'air fais-moi confiance avant de finir six pieds sous terre J’aurai fait tout ce que je peux faire, Tenté tout ce qu’il y a à tenter et surtout, surtout, j’aurais aimé »
REYNARD Caroline
Triste rengaine. « Maria, mère de famille, ne peut plus payer son loyer… L’État paye 650'000 francs par mois pour les loyers des migrants. » Cette phrase – à la logique des plus douteuses – a été le slogan phare de ces élections cantonales. On pourrait se poser la question de la véracité de ces propos, ou encore celle de son efficacité lors de la campagne. Mais ce qui m’intéresse ici, c’est Maria, ce sont ces « migrants », et surtout notre rapport avec eux. Ils sont tous deux instrumentalisés, à titres différents, par l’UDC Valais. Ces « migrants » jouent un rôle de bouc émissaire. Tout un imaginaire a été bâti autour de leur représentation, parce que, oui, il est plus facile de jouer sur la peur que de s’intéresser à la politique sociale. Et Maria alors ? Maria fait ici office de « bon » pauvre. Un bon pauvre ? Ah oui, le mauvais c’est le migrant ! Maria est celle qui mérite qu’on l’aide, celle qui travaille, celle qui a des enfants ; c’est celle qui est de « chez nous ».
Évidemment, après avoir compris que ces images sont erronées, il est important de remettre l’humain au centre de cette problématique, « L’humain d’abord », dirait Mathias Reynard. « Le pauvre » n’a plus à être instrumentalisé par des politiques diverses. Je suis un être humain, eux aussi, toi aussi. Il n’est pas évident (mais certainement pas impossible) pour nous tous d’interférer directement au niveau politique et au niveau des diverses protections sociales, mais chacun de nous peut aider. Tu peux inviter ton camarade de classe afghan à venir manger chez toi. Pour lui, arrivé en Suisse sans sa famille, tu peux aussi récolter des habits pour les plus démunis, tu peux t’asseoir discuter avec ce sans-abri à la Riponne, tu peux ne pas stigmatiser ces personnes et les traiter justement, en personne. Ce ne sont pas juste des représentations « utiles » à certaines politiques, et tu peux le leur faire savoir. C’est à chacun de nous de faire bouger les choses, de distribuer des sourires et des coups de main à tous les coins de rue, de se battre pour ce que l'on croit juste. Aide les autres, autant que tu le peux, je crois encore en l’humanité, je crois en nous.
Quoi de mieux pour conclure cette campagne bestiale qu’une citation du groupe français Fauve ? « La tête haute un poing sur la table et l'autre en l'air fais-moi confiance avant de finir six pieds sous terre J’aurai fait tout ce que je peux faire, Tenté tout ce qu’il y a à tenter et surtout, surtout, j’aurais aimé »
REYNARD Caroline
Billet d’humeur | Publié le 24 mars 2017
La montée en puissance des partis d’extrême droite et du populisme dans tous les pays et le fait du libéralisme économique et de rien d’autre. Ce n’est pas moi qui le dit mais le professeur M. Ch. WYPLOSZ professeur d'économie à l'Institut de hautes études internationales et du développement, et que propose-t-il à la place : rien du tout, il faut attendre un retour du balancier. En tant que professeur il doit savoir de quoi il parle et il l’explique; à partir du début des années 80 avec l’arrivée au pouvoir de M. Thatcher et de R. Reagan il a été mis en place d'importantes privatisations, la baisse des impôts directs, la maîtrise de l'inflation et du déficit public, ainsi que par l'affaiblissement des syndicats. Cette politique suicidaire a laissé au bord de la route un nombre impressionnant de travailleuses et travailleurs qui n’arrivent plus vivre et à faire vivre leur famille. Cette politique a été menée en Suisse par le PLR et ses parangons que sont les Nantermod, Luscher et autre I. Moret soutenus souvent par le PDC Buttet, quant à l’UDC il ne faut surtout pas toucher à l’économie mais il faut fermer les frontières et pour le reste pas de barrières, pas de syndicats, pas d’impôts, laisser l’économie diriger les pays. Avec cette politique je me demande comment EMS chimie et Stalder rail tout deux issu de l’UDC vont continuer à commercer avec l’Europe. Et après on érige la responsabilité individuelle en dogme. Quelle responsabilité individuelle peut avoir une famille qui n’arrive, même en travaillant tous les jours, plus à payer ses factures et doit se priver de tout. Les laisser pour compte de la société ultralibérale se révolte et vote pour plus de protections et la fermeture des frontières croyant qu’en se repliant sur soi on va résoudre tous les problèmes. Ce ne sera malheureusement pas le cas et l’on va voir arriver au pourvoir des fanatiques tels les Trumplamort, les Le Pen et autres Haider. J’ose espérer que ces personnages qui ne tiennent aucunement compte du souci des travailleuses et travailleurs se réveilleront un jour avant qu’il ne soit trop tard.
VARONE Germain
La montée en puissance des partis d’extrême droite et du populisme dans tous les pays et le fait du libéralisme économique et de rien d’autre. Ce n’est pas moi qui le dit mais le professeur M. Ch. WYPLOSZ professeur d'économie à l'Institut de hautes études internationales et du développement, et que propose-t-il à la place : rien du tout, il faut attendre un retour du balancier. En tant que professeur il doit savoir de quoi il parle et il l’explique; à partir du début des années 80 avec l’arrivée au pouvoir de M. Thatcher et de R. Reagan il a été mis en place d'importantes privatisations, la baisse des impôts directs, la maîtrise de l'inflation et du déficit public, ainsi que par l'affaiblissement des syndicats. Cette politique suicidaire a laissé au bord de la route un nombre impressionnant de travailleuses et travailleurs qui n’arrivent plus vivre et à faire vivre leur famille. Cette politique a été menée en Suisse par le PLR et ses parangons que sont les Nantermod, Luscher et autre I. Moret soutenus souvent par le PDC Buttet, quant à l’UDC il ne faut surtout pas toucher à l’économie mais il faut fermer les frontières et pour le reste pas de barrières, pas de syndicats, pas d’impôts, laisser l’économie diriger les pays. Avec cette politique je me demande comment EMS chimie et Stalder rail tout deux issu de l’UDC vont continuer à commercer avec l’Europe. Et après on érige la responsabilité individuelle en dogme. Quelle responsabilité individuelle peut avoir une famille qui n’arrive, même en travaillant tous les jours, plus à payer ses factures et doit se priver de tout. Les laisser pour compte de la société ultralibérale se révolte et vote pour plus de protections et la fermeture des frontières croyant qu’en se repliant sur soi on va résoudre tous les problèmes. Ce ne sera malheureusement pas le cas et l’on va voir arriver au pourvoir des fanatiques tels les Trumplamort, les Le Pen et autres Haider. J’ose espérer que ces personnages qui ne tiennent aucunement compte du souci des travailleuses et travailleurs se réveilleront un jour avant qu’il ne soit trop tard.
VARONE Germain
Billet d’humeur | NON AU VOL DES RENTES : le retour - Publié le 10 mars 2017
Le 7 mars 2010 le peuple suisse rejetait par 72.7 % des votants une modification du taux de conversion pour calculer les rentes de pension du 2ème pilier. Les arguments étaient et sont toujours les mêmes, la faillite du système. A l’époque déjà la droite du parlement et le conseil fédéral sous l’emprise des compagnies d’assurances voulaient abaisser les rentes des futurs retraités. Sous l’impulsion des syndicats référendum avaient lancé et gagné. L’histoire hélas se répète aujourd’hui. La droite du parlement veut privilégier le 2ème pilier en supprimant le montant de coordination et abaisser le taux de conversion de 6,8% à 6%. Que le taux de conversion puisse être abaisser cela se comprend avec la baisse des taux de rendements mais alors qu’on fait les compagnies d’assurances des bénéfices engrangés pendant les bonnes années quand le rendement des placements se situait entre 6 et 8 % et que l’on mettait sur le compte des assurés que le 4%. Le reste était bénéfice et redistribué aux actionnaires. Que l’on rende cet argent aux assurés avant d’inventer d’autres artifices. Les compagnies d’assurances doivent gérer un montant qui doit se situer aujourd’hui à environs 900 milliards de francs, comme les rendements sont bas il faut encore plus d’argent fais pour pouvoir boursicoter. La réforme proposée par Alain BERSET même si elle n’est pas optimale mais elle avantage les rentiers AVS qui n’ont que la rente AVS et peut être un petit 2ème pilier qui ne leur suffit de loin pas pour survivre. Si la droite du parlement persiste dans errements il ne nous restera que la répétition de notre combat de 2010, un référendum et un NON AU VOL DES RENTES, 2ème épisode. Après la RIE III je suis certain que ce sera une nouvelle victoire.
VARONE Germain
Le 7 mars 2010 le peuple suisse rejetait par 72.7 % des votants une modification du taux de conversion pour calculer les rentes de pension du 2ème pilier. Les arguments étaient et sont toujours les mêmes, la faillite du système. A l’époque déjà la droite du parlement et le conseil fédéral sous l’emprise des compagnies d’assurances voulaient abaisser les rentes des futurs retraités. Sous l’impulsion des syndicats référendum avaient lancé et gagné. L’histoire hélas se répète aujourd’hui. La droite du parlement veut privilégier le 2ème pilier en supprimant le montant de coordination et abaisser le taux de conversion de 6,8% à 6%. Que le taux de conversion puisse être abaisser cela se comprend avec la baisse des taux de rendements mais alors qu’on fait les compagnies d’assurances des bénéfices engrangés pendant les bonnes années quand le rendement des placements se situait entre 6 et 8 % et que l’on mettait sur le compte des assurés que le 4%. Le reste était bénéfice et redistribué aux actionnaires. Que l’on rende cet argent aux assurés avant d’inventer d’autres artifices. Les compagnies d’assurances doivent gérer un montant qui doit se situer aujourd’hui à environs 900 milliards de francs, comme les rendements sont bas il faut encore plus d’argent fais pour pouvoir boursicoter. La réforme proposée par Alain BERSET même si elle n’est pas optimale mais elle avantage les rentiers AVS qui n’ont que la rente AVS et peut être un petit 2ème pilier qui ne leur suffit de loin pas pour survivre. Si la droite du parlement persiste dans errements il ne nous restera que la répétition de notre combat de 2010, un référendum et un NON AU VOL DES RENTES, 2ème épisode. Après la RIE III je suis certain que ce sera une nouvelle victoire.
VARONE Germain
Edito | Rossini ou Freysinger : aux Valaisan-ne-s de choisir !- Publié le 10 mars 2017
On nous avait annoncé une débâcle, la perte de notre siège au Conseil d’Etat et un affaiblissement au Grand Conseil. Nous avons déjoué tous les pronostics, en progressant au Grand Conseil (grâce au maintien de nos sièges sans les Verts, qui gagnent 6 sièges de leur côté, la gauche est plus forte que jamais au législatif cantonal !) et en plaçant nos deux candidats au Conseil d’Etat dans les cinq premiers. Une journée historique !
Cette victoire a été possible grâce à un très fort engagement de nos militants et grâce à la qualité de nos candidat-e-s. Merci à tous ceux qui ont accepté de figurer sur nos listes au Grand Conseil. Elus ou non, vous avez tous participé à la victoire de la gauche. Vous faites la fierté du Parti socialiste valaisan.
Mais le combat est encore loin d’être gagné. Au deuxième tour, les compteurs repartent à zéro. Quelques jours seulement nous séparent du dimanche 19 mars. Utilisons-les tous pour convaincre nos voisins, nos collègues, nos amis et nos familles de voter pour nos deux candidats, afin de confirmer leur magnifique résultat du premier tour. Seuls nos candidats ont réellement le potentiel de terminer devant l’UDC. On s’achemine donc visiblement vers un duel Rossini-Freysinger pour la cinquième place. Les Valaisan-e-s ont le choix entre deux personnalités que tout oppose.
Le 19 mars, mobilisons-nous et faisons voter les personnalités compétentes, constructives et soucieuses de l’intérêt général. Le Valais le mérite.
REYNARD Mathias - Conseiller national
On nous avait annoncé une débâcle, la perte de notre siège au Conseil d’Etat et un affaiblissement au Grand Conseil. Nous avons déjoué tous les pronostics, en progressant au Grand Conseil (grâce au maintien de nos sièges sans les Verts, qui gagnent 6 sièges de leur côté, la gauche est plus forte que jamais au législatif cantonal !) et en plaçant nos deux candidats au Conseil d’Etat dans les cinq premiers. Une journée historique !
Cette victoire a été possible grâce à un très fort engagement de nos militants et grâce à la qualité de nos candidat-e-s. Merci à tous ceux qui ont accepté de figurer sur nos listes au Grand Conseil. Elus ou non, vous avez tous participé à la victoire de la gauche. Vous faites la fierté du Parti socialiste valaisan.
Mais le combat est encore loin d’être gagné. Au deuxième tour, les compteurs repartent à zéro. Quelques jours seulement nous séparent du dimanche 19 mars. Utilisons-les tous pour convaincre nos voisins, nos collègues, nos amis et nos familles de voter pour nos deux candidats, afin de confirmer leur magnifique résultat du premier tour. Seuls nos candidats ont réellement le potentiel de terminer devant l’UDC. On s’achemine donc visiblement vers un duel Rossini-Freysinger pour la cinquième place. Les Valaisan-e-s ont le choix entre deux personnalités que tout oppose.
Le 19 mars, mobilisons-nous et faisons voter les personnalités compétentes, constructives et soucieuses de l’intérêt général. Le Valais le mérite.
REYNARD Mathias - Conseiller national
Billet d’humeur | Publié le 24 février 2017
« SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISÉRABLE, LES JUGEMENTS DE COUR VOUS RENDRONT BLANC OU NOIR. »
Jean de la Fontaine avait raison et je ne puis m’empêcher de mettre en parallèle la diligence avec laquelle la justice a perquisitionné l’administration communale de Savièse à la veille des élections et les lenteurs de la justice dans l’affaire Giroud.
Avec un chef de département qui hait les socialistes, un procureur général à sa botte et un président qu’il fallait éliminer, tous les ingrédients étaient réunis pour que la justice soit expéditive. Non, la justice n’est pas neutre dans notre canton et je ne lui fais pas confiance. Elle est partiale et instrumentalisée. Ils auront beau démentir… Quand ça arrange cette équipe qui se tient par la barbichette, dans certaines affaires, on trouve le temps et les moyens pour faire fonctionner la justice.
Mais que ça arrange et pour soutenir certains, on n’a pas le temps ni les moyens. L’on peut ensuite trinquer au « Château Consternation » avec Depardieu grand admirateur du démocrate Poutine comme le chef du Département de Justice du canton du Valais. Comment peut-il sans vergogne aller boire des verres avec ces personnages qui ont fraudé le fisc, menti à la justice et été condamnés ? Ah ! j’oubliais : il est allé se confesser et il a été pardonné. Mais les Valaisannes et les Valaisans se laisseront-ils encore longtemps berner par ce triste personnage sans foi ni loi si ce n’est la sienne ? DRAMATIQUE
VARONE Germain
« SELON QUE VOUS SEREZ PUISSANT OU MISÉRABLE, LES JUGEMENTS DE COUR VOUS RENDRONT BLANC OU NOIR. »
Jean de la Fontaine avait raison et je ne puis m’empêcher de mettre en parallèle la diligence avec laquelle la justice a perquisitionné l’administration communale de Savièse à la veille des élections et les lenteurs de la justice dans l’affaire Giroud.
Avec un chef de département qui hait les socialistes, un procureur général à sa botte et un président qu’il fallait éliminer, tous les ingrédients étaient réunis pour que la justice soit expéditive. Non, la justice n’est pas neutre dans notre canton et je ne lui fais pas confiance. Elle est partiale et instrumentalisée. Ils auront beau démentir… Quand ça arrange cette équipe qui se tient par la barbichette, dans certaines affaires, on trouve le temps et les moyens pour faire fonctionner la justice.
Mais que ça arrange et pour soutenir certains, on n’a pas le temps ni les moyens. L’on peut ensuite trinquer au « Château Consternation » avec Depardieu grand admirateur du démocrate Poutine comme le chef du Département de Justice du canton du Valais. Comment peut-il sans vergogne aller boire des verres avec ces personnages qui ont fraudé le fisc, menti à la justice et été condamnés ? Ah ! j’oubliais : il est allé se confesser et il a été pardonné. Mais les Valaisannes et les Valaisans se laisseront-ils encore longtemps berner par ce triste personnage sans foi ni loi si ce n’est la sienne ? DRAMATIQUE
VARONE Germain
Edito | Plus d'un milliard de francs de coupes dans l’éducation ! - Publié le 27 janvier 2017
Depuis quelques années, la plupart des cantons connaissent des programmes d’austérité. Aucun d’entre eux n’épargne l’éducation. Avec les secrétaires politiques du PS suisse, nous avons mené notre enquête pour évaluer ces coupes budgétaires, en collaboration avec les syndicats enseignants et les partis cantonaux. Pour la première fois, le montant global est chiffré. Le résultat dépasse ce que nous imaginions: d’ici la fin de l’année, les coupes dans l’éducation dépasseront le milliard de francs !
Ces mesures touchent tant les enseignants (et donc l’attractivité du métier) que les conditions d’enseignement, le nombre d’élèves par classe ou encore les structures d’appui. Elles sont surtout nuisibles pour les élèves ayant le plus de difficultés scolaires, et nécessitant donc un soutien plus important. C’est donc l’égalité des chances qui est remise en question. Le Valais n’échappe pas à la règle, avec des programmes d’austérité frappant l’école et des mesures particulièrement néfastes pour les élèves (ETS1, ETS2). Economiser dans l’éducation est irresponsable. Les conséquences se feront sentir sur le long terme et seront catastrophiques pour la Suisse. Nos résultats décevants au dernier test PISA s’expliquent en partie par un changement de méthodologie, mais aussi par ces coupes dans l’éducation. On ne peut pas maintenir des écoles de qualité avec toujours moins de moyens !
Dorénavant, nous connaissons l’ampleur de ces mesures d’économies menées dans tout le pays avec discrétion. Nous devons nous opposer à toute nouvelle coupe touchant l’éducation et la jeunesse. Commençons par voter NON le 12 février à la RIE III, une réforme qui ne profiterait qu’aux actionnaires et aux grandes entreprises et ferait perdre 3 milliards aux collectivités… ce qui entraînerait inévitablement de nouvelles économies dans l’éducation!
REYNARD Mathias - Conseiller national
Depuis quelques années, la plupart des cantons connaissent des programmes d’austérité. Aucun d’entre eux n’épargne l’éducation. Avec les secrétaires politiques du PS suisse, nous avons mené notre enquête pour évaluer ces coupes budgétaires, en collaboration avec les syndicats enseignants et les partis cantonaux. Pour la première fois, le montant global est chiffré. Le résultat dépasse ce que nous imaginions: d’ici la fin de l’année, les coupes dans l’éducation dépasseront le milliard de francs !
Ces mesures touchent tant les enseignants (et donc l’attractivité du métier) que les conditions d’enseignement, le nombre d’élèves par classe ou encore les structures d’appui. Elles sont surtout nuisibles pour les élèves ayant le plus de difficultés scolaires, et nécessitant donc un soutien plus important. C’est donc l’égalité des chances qui est remise en question. Le Valais n’échappe pas à la règle, avec des programmes d’austérité frappant l’école et des mesures particulièrement néfastes pour les élèves (ETS1, ETS2). Economiser dans l’éducation est irresponsable. Les conséquences se feront sentir sur le long terme et seront catastrophiques pour la Suisse. Nos résultats décevants au dernier test PISA s’expliquent en partie par un changement de méthodologie, mais aussi par ces coupes dans l’éducation. On ne peut pas maintenir des écoles de qualité avec toujours moins de moyens !
Dorénavant, nous connaissons l’ampleur de ces mesures d’économies menées dans tout le pays avec discrétion. Nous devons nous opposer à toute nouvelle coupe touchant l’éducation et la jeunesse. Commençons par voter NON le 12 février à la RIE III, une réforme qui ne profiterait qu’aux actionnaires et aux grandes entreprises et ferait perdre 3 milliards aux collectivités… ce qui entraînerait inévitablement de nouvelles économies dans l’éducation!
REYNARD Mathias - Conseiller national